Écologie de demain

Tout organisme, qu’il soit vivant ou non, obéit à des lois qui lui dictent de tout faire et de tout mettre en œuvre afin de vivre et de survivre. Désobéir à ces lois correspond au fait de se suicider. C’est parce que le capitalisme, à l’instar de tout organisme, ne désire en rien se suicider qu’arriver à un tel stade de développement, au 21e siècle, il choisisse pour son avenir de se donner une limite qui passe par le respect de l’environnement qui le porte. C’est donc bien en vertu de sa volonté de survie que le capitalisme se met à respecter l’écologie qui lui servira à l’avenir, de plus en plus, de borne.

Ainsi, éco-logie et éco-nomie vont peu à peu fusionner avec l’aide des nouvelles technologies de l’intelligence artificielle. C’est la ligne de développement économique et financière qui, je pense, constitue le chemin que les sociétés publiques et privées prendront durant tout notre 21e siècle.

L’économie de demain est donc écologique et l’écologie de demain est, par conséquent, économique. Une économie écologique doit être profondément enracinée dans l’irréfragable principe d’utilisation responsable est de non-abus des biens que notre planète renferme. Nous ne sommes ni les propriétaires, ni les dominateurs de cette planète : nous n’en sommes que les locataires. Et, si nous sommes autorisés à l’exploiter, c’est en veillant à ce que ce qui est exploité soit renouvelé pour les générations futures. La pollution, la destruction et les pathologies que nous constatons aujourd’hui dans les sols, dans les eaux, dans l’atmosphère et dans les êtres vivants sont autant de signes qui baliseront le nouveau capitalisme et le maintiendront sur la voie, le purifiant des scories et des excès qui furent siens au 19e et au 20e siècle. Cette voie permettra à notre mère, la Terre, de ne plus être abandonnée et violentée et ainsi de redéployer ses forces en faveur de la vie, car notre propre corps est constitué par des éléments issus de notre planète tel l’eau, qui nous constitue à 70%, et l’air, qui permet le fonctionnement ultime de nos tissus, pour ne donner que deux exemples.

Un capitalisme qui se tiendra dans ces limites permettra, non seulement, la restauration de l’environnement abimé (en développant de nouvelles technologies en ce sens, soit, de nouveaux marchés) mais encore, garantira sa propre vivification et la prospérité que les États, seuls, ne sont pas capable de garantir du fait même de leur structure d’État.

Je m’inscris profondément et de manière résolue dans ce combat pour l’environnement et dans cette volonté de rénovation interne du capitalisme.